Le droit à un revenu décent

DROIT 1

En 2017, le tiers des personnes aînées vivant seules, majoritairement des femmes, vivaient sous le seuil de faible revenu. On estime qu’environ 20 % des aînés au Québec vivent avec un revenu annuel variant de 18 000 $ à 23 500 $.

En 2017, le tiers des personnes aînées vivant seules, majoritairement des femmes, vivaient sous le seuil de faible revenu.

Statistique Canada

Ce sont principalement des personnes recevant uniquement les prestations des programmes publics (RRQ, PSV et SRG). Selon les fiscalistes, 45% des canadiens recevraient le supplément de revenu garanti. Or, entre 15 % et 20 % des personnes ayant droit au Supplément de revenu garanti ne le reçoivent toujours pas.

Le seuil de faible revenu varie de manière importante selon les indicateurs choisis. L’AQDR privilégie la Mesure du panier de consommation (MPC) utilisée par Statistique Canada depuis 2002. En y ajoutant les dépenses non discrétionnaires (ex. les soins de santé non assurés) comme le propose l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), on arrive à calculer le revenu viable. Ainsi, pour l’Estrie (Sherbrooke), le coût total pour une personne pour vivre durant une année serait de 24 704 $. Pour un aîné, ce montant s’élève à 25 202 $. Toutefois, selon les fiscalistes le seuil de revenu décent (viable) se situerait plutôt entre 28 000 $ et 29 000 $.

Nos revendications

Bonifier le Régime des rentes du Québec pour atteindre le revenu cotisé.
Hausser à 75 000$ par an le maximum des gains admissibles au RRQ.
Augmenter de 15 % le Supplément de revenu garanti.
Augmentation progressive des minimums des revenus de retraite.
Un revenu minimum universel et sans conditions restrictives.
Des services publics plus nombreux, plus accessibles, plus diversifiés et GRATUITS.
Bonifier le crédit d’impôt pour les frais médicaux et diminuer le seuil d’admissibilité de 3% à 1,5% des revenus pour les 65 ans et plus.
Augmenter la prestation de décès à 5 000 $.
Permettre un retour au travail pour les aîné(e)s qui le désirent en révisant le taux d’impôt et le RRQ de façon à ne pas les pénaliser.

Nos actions régionales

Intensifier nos cliniques d’impôt auprès des personnes à faible revenu et, le cas échéant, les aider à compléter leur demande pour obtenir le SRG.
Demander au bureau local de Service Canada de publiciser le SRG et de mieux informer les aînés de leurs droits.
Demander aux institutions financières de repérer les clientèles à faible revenu (en respectant la confidentialité) afin de les informer sur les possibilités d’obtenir de l’aide financière (SRG, allocation logement ou autre).
Offrir des conseils financiers (budget familial).

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