Le système de santĂ© actuel est mal adaptĂ© pour rĂ©pondre aux besoins complexes et grandissants des personnes aĂ®nĂ©es. L’absence d’une première ligne efficace (ex. : accès difficile Ă un mĂ©decin de famille, Ă des services en santĂ© mentale, etc.) augmente le besoin d’aller Ă l’urgence et accroit les cas d’hospitalisation, ce qui contribue Ă l’alourdissement du système de santĂ©.
Près de 75 % des aînés de plus de 65 ans ont au moins un trouble de santé chronique, la moitié au moins deux maladies chroniques.
L’offre de services d’hĂ©bergement et de soins de longue durĂ©e est dĂ©faillante : quelque 40 % des CHSLD sont en mauvais Ă©tat. MalgrĂ© les rĂ©centes annonces d’investissements majeurs en rĂ©novation et l’ajout de places, le manque de personnel continuera de s’accentuer, alors que plusieurs lits de courte durĂ©e dans les hĂ´pitaux sont occupĂ©s par des personnes en attente d’un lit en soins et hĂ©bergement de longue durĂ©e.
MalgrĂ© les nombreuses demandes de I’AQDR pour modifier le calcul de l’exonĂ©ration financière des personnes Ă faible revenu, le système actuel est maintenu dans une rĂ©glementation vĂ©tuste datant des annĂ©es 80, ce qui est loin de la rĂ©alitĂ© Ă©conomique et sociale des aĂ®nĂ©s d’aujourd’hui.
Les prix des mĂ©dicaments sont plus Ă©levĂ©s de 24 % Ă 48 % au Canada et au QuĂ©bec, selon l’OCDE. Seulement 43 % de la population du QuĂ©bec est couverte par la RAMQ, ce qui diminue le pouvoir de nĂ©gociation du gouvernement et sa capacitĂ© de contrĂ´ler les coĂ»ts.